Les nuits sont vertes ici ma belle
Et les seuls pales nuages peinent a éteindre tes yeux
Doux et sombres. Cachés des vents cruels,
Terrés au fond d'un bar nous sommes d'immondes gueux
Et nous sommes des rois.
Nos verres sont pleins d'or liquide
Et de mercure, nous aimons à nous en brûler la gorge.
Laisse là tes pleurs, les inquiétudes qui rident
Ton front, et viens, nous baignerons dans le malt et dans l'orge,
Nous en oublierons nos noms.
Les rues sont ivres de pluie et de lune,
Elles tournent autour de nous comme autant de rêves,
Elles n'en finissent pas. Viens ma belle, viens ma brune,
Nous y danserons jusqu'à ce que l'un de nous en crève
Et que l'autre ne soit qu'un pale oubli.
Hommage a des soirées... agitées avec ma demoiselle. Écrit dans un bar alors qu'elle était allée chercher ses bagues qu'elle avait oublie dans un autre.
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3 commentaires:
Hum, un poème couleur vase (tu sais bien que pour moi, c'est une qualité).
On doit pouvoir mettre un Lam, un sol et pas mal de 7e dedans. J'essaierais à l'occasion.
alors ignore nous!!! Monsieur le futur académicien pousserieux, ceci est un message de deux membres des dixidents...mystère à la biard...
une promesse de bonheur peut être??
cinematique du verre vide, ou cinetique de celui qui le vide, amour consummé, boisson consommée, il ne nous reste qu'à crever!
ouai moi tes textes en "langue françoise"je les trouvent vraiment bien et je pense k'il serait temps ke tu essayes de les chanter...à commencer peut etre avec celle la?
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