jeudi, janvier 31, 2008

Nous interrompons ENCORE notre programme habituel...

...pour vous notifier d'une vague modification a votre gauche: les textes en francais sont divises en "epigrammes", "haikai", "poesmes en nostre belle langue francoise", et "metatextes" (Ceci par exemple est un metatexte).
Les 3 textes en anglais que j'avais postes sont toujours sous le libelle "en la langue barbare de la perfide Albion".

Aussi: le disque de Mark Tapley et Psyko avance a grand pas: il nous reste trois textes a enregistrer, et certains accompagnements musicaux/sonores. Pour le coup, on a transforme la chambre de psyko en studio d'enregistrement de casseroles, de cymbales cassees, de bouteilles, d'instruments et autres objets insolites.
Allez voir d'ailleurs le blaugue de psyko, talentueux dessinateur aussi bien qu'ami proche, excellent bassiste, et homme a la mode.

- MTesq(pseud)* -

Edit: Abandon aussi du projet Onir, qui n'avancait vraiment pas.

- MTesq(pseud)* -

Danse Macabre

"Danse Macabre" reviendra une fois que j'ai gueri sa versification maladive. Merci de ne pas m'envoyer d'anthrax par la poste.

- MTesq(pseud)* -

EDIT
"Danse Macabre" a rejoint une petite centaine d'autres de mes textes dans les limbes du manque d'inspiration. Ca m'apprendra a poster des choses que je n'aime pas trop moi-meme.

Merci de ne pas m'envoyer d'anthrax quand meme.

- MTesq(pseud)* -

dimanche, janvier 13, 2008

De Nouveaux Parnasses

Ma vue est brouillée:
Mes yeux sont comme des oeufs
Écrasés de visions.
Écarlate et mouillé
Mon visage haineux
Ne me ressemble plus en aucune façon.

Je suis las, mes jambes
(Que je n’ai peut-être plus)
Se dérobent sous mon poids
Et les bras m’en tombent:
Comme un arbre déchu
Je perds des bouts de moi

Vous me regardez tous d’un œil
Que je qualifierais de vil
S’il n’y avait pas tout au fond
Une peur de chevreuil
(Acculé), un éclair imbécile
Somme toute de bon ton.

Je sens qu’on me porte
Et pourtant mon cerveau
Tout encombré de voix
Ne comprend rien de la sorte
Et pensant être oiseau
Je pousse cuicuis et croas.

Nous nous traînons tous
Dans une fange que rien ne vient éclaircir
Une sombre merde en somme.
Je ne parle plus je tousse
Et quant a chanter je ne puis que vomir
Sous le coup du poids de l’homme.

O Esprit qu’est-ce que tu fous ?
Tes ouailles maculés d’ordures ménagères
N’attendent plus que toi.
Nous attendons nageant dans la boue
Ton étheréel cul et tes bonnes manières
Grouille O Esprit! On se noie ici bas.

Écrit en dix minutes, une des rares tentatives en vers libres dont je suis content. Je suis reconnaissant a Jean-Baptiste (qui ne lira pas ceci de si tot n'ayant pas l'intertoile ces jours-ci) de m'avoir remis Bukowski en tete.
Devinez quoi? Ca a commence comme un haiku...

(Devinette: Une référence a Brel se cache dans le texte ci-dessus. Saurez-vous le retrouvez?)

mercredi, janvier 09, 2008

Haiku fonky

Un haïku ne veut
Pas toujours dire grand-chose:
Oh! l'hippopotame!

Écrit en collaboration avec Gabriel Rousseau, dans un café.

vendredi, janvier 04, 2008

Epigramme #4

Amis, notre nef frémissante plane vers l'insane Occident
Et j'en vois au fond qui prient ardemment:
Par crainte d'un accident?
Amis, buvez: Ça fait passer le temps.

Voyage Shanghai-Paris en classe affaires, ou l'alcool coule a flots et les messieurs sont bien habilles.

Ballade du temps des femmes de jade

Tu m'as donne la paix sans l'amour
L'amour sent la guerre et la mort tu verras
Ça sent les cent hommes morts au coin du jour
Sans la douceur de tes lèvres sans la chaleur de tes bras
Cent hommes au coin du jour qui sont morts pour toi;
Sans être un dragon, sans étreindre
Ton corps d'or que l'aube vient teindre
De vermeil, chacun est mort de peine
Une peine qu'aucun n'a su adoucir ni éteindre
Car tu n'es pas une femme, tu es une reine.

Tu as enterre tes larmes dans le flot sourd
Du sang de tes amants qui battait contre toi
Contre ton coeur contre les murs de la tour
qui est Toi. Certains ont su s'en rendre rois
Mais aucun n'a survécu ni au ruban de soie
Couleur de sang qui est venu peindre
Le cou de chacun qui a ose se plaindre
De tes pleurs, ni aux flots de la Seine
Qui ont emporte ceux que le ruban n'a pas pu ceindre
Car tu n'es pas une femme, tu es une reine.

Tu as cru pouvoir dicter a un fleuve son cours
A ton profit: regarde! j'ai survécu a toi
Et je survivrai a d'autres reines au coeur lourd
De l'amour et de la mort de trop de rois
Morts de faim et de soif, crevés comme des rats.
Bien sur tu voudrais qu'ils arrêtent de geindre
Ces zombies qui t'appellent et que tu fais semblant de craindre
Mais il te faudrait d'abord briser leurs chaînes.
Il y en a bien d'autres pour ça mais elles ne font que feindre:
Car tu n'es pas une femme, tu es une reine!

TOI, que je voudrais encore pouvoir étreindre
Dont je voudrais voir encore les étoiles peindre
Le corps, et entendre encore bruire la traîne
Dans NOS rêves, il est dans mon foie un feu que toi seule peut éteindre:
Car tu n'es pas une femme, tu es une reine!

Hommage peut-etre trop évident a Villon.
Thème aussi assez facile a deviner. Je fais des poèmes emo. La saison s'y prête.

...

En cette annee 2008 de nostre Saigneur...

Apres plus de deux semaines sans rien, l'auteur reprend le blaugue en main d'une maniere magistrale!
Avant tout, je souhaite a tous mes lecteurs de voir l'annee 2009 (que si vous ne passez pas une bonne annee 2008, au moins vous surviviez...).

De mon cote je rentre a l'instant de Chine, je commence une serie d'ecrits qui apparaitra peut-etre ou peut-etre pas ici, intitulee (pour l'instant) Onir, et qui parlera de sommeil et de reves (je suis le mieux place pour en parler), je compte sortir un disque de lectures de poemes que vous pouvez lire ici et d'autres d'ici fevrier/mars... L'annee s'annoncerait presque sous les meilleurs auspices, si elle n'etaiet composee que de poesie: la vie ne suit pas toujours.

Quoiqu'il en soit je m'y remets et vous promets de bosser plus serieusement a l'avenir,

*MTesq.(pseud)*