Songecreux allait sous la glycine sauvage
Rêve donc Songecreux tes rêves inutiles
Qui pousse au fronton des nuages
Dans ses yeux encor bleus
se reflétait la nuit
Qui comme un vin capiteux
Se diffusait en lui
Il rêvait à des mondes chimériques
Peuplé de tout un bestiaire magique
Et d'esprits malicieux
Et de déesses opalines
C'est à cela que rêvait Songecreux
En allant sous la glycine
Dans la pénombre vespérale
Il marchait d'un pas machinal
Et ses yeux voyaient sans voirDes profondeurs sans fond
Creuser la langueur du soir
Au rythme de symphonies sans son
Rêve donc Songecreux tes rêves inutiles
Effleure le fond de l'éther hume les gaz volatiles
Laisse les pieds de ton âme t'emmener
Où jamais tes pieds ne t'emmèneront
Laisse ton génie familier
Te montrer ce qui n'a pas de nom
1 commentaire:
il me plaît à lire ces vers...
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